Destin, Trace et Clinique dans le contemporain
Érès | « Cliniques méditerranéennes »
2017/2 n° 96 | pages 147 à 160 ISSN 0762-7491
ISBN 9782749256474
DOI 10.3917/cm.096.0147
Article disponible en ligne à l'adresse :
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En effet, le moment de surgissement de sa parole affirmant que « tout est écrit » passe nécessairement par le filet du langage.
Il y a bien un auteur et une adresse concernant ce destin énoncé et annoncé.
Avec ce lien indéfectible entre trace et destin, Lacan dans son séminaire
Ou pire… (1971-1972) considère alors les catégories logiques sur le mode de l’écriture qui est une trace première donnant consistance au « c’est écrit » tel qu’il se présente ici.
Le destin se placerait donc, non pas au niveau de ce qui se répète, mais davantage au niveau du contingent. En effet, tout comme la trace, le destin
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De même pour le clinicien, quel choix possible si tout est déjà écrit ? « Le choix fait le destin et non le destin qui détermine le choix » affirmait Szondi (1975). Cependant, quel destin possible si le choix et donc la signature du sujet sont effacés ?
Que peut encore s’écrire du patient comme du clinicien lorsque tout tend alors à être objectivé envers et contre ce qui s’appellerait encore le destin aujourd’hui ? désubjectivation ?
Pour constituer l’un des thèmes principaux de la philosophie dès