Diagnostic
Si certains sportifs réussissent très bien leur reconversion, n’oublions pas que d’autres ont des difficultés à se réintégrer dans une nouvelle vie. En effet, étant athlètes professionnels, énormément de portes s’ouvrent à eux. Ils voyagent à l’étranger, ont des contacts sociaux faciles, vivent des expériences culturelles extraordinaires et découvrent de merveilleuses émotions. Quand tout s’arrête pour X raison, beaucoup d’athlètes traversent des périodes obscures. De plus, certains échouent dans leur nouvelle profession. Lorsqu’ils ont trouvé une nouvelle activité, ils doivent s’habituer aux changements de mode de vie. Ils ont un nouvel horaire à tenir ainsi que des habitudes à prendre et à perdre. Ils passent leurs journées dans un autre monde que celui du stade ou du terrain. Ils devront le plus souvent évoluer vers une activité plus intellectuelle que sportive. Et il est vrai qu’aujourd’hui, trouver un emploi est ardu et certains sportifs sous-estiment cette difficulté. Il y a dix ans, certains présidents de club employaient les sportifs dans leurs entreprises.
Maintenant, peu d’entre eux s’identifient à une équipe et les dirigeants se sentent moins concernés. Certains négligent leur formation de base pour tenter leur chance au plus haut niveau. D’autres ont fait un apprentissage ou des études mais l’oublient ensuite durant la carrière sportive à cause du décalage qui s’est formé. Pendant ce temps, leur profession a évolué et ils sont complètement dépassés lorsqu’ils souhaitent réintégrer le monde du travail. Les sportifs n’ont peut-être pas le temps de suivre des formations continues et lorsqu’ils souhaitent revenir dans la vie active, ils sont déconnectés de la réalité. Dans leurs clubs, ils sont trop entourés, voire assistés alors que le monde du travail est plus dur (sous certains aspects). D’autres tombent en dépression, dans l’alcoolisme ou dans la toxicomanie. Ceux-ci veulent rester connus des médias car