Dieu
Au fil de l’histoire de la philosophie, de nombreux arguments en accord et en désaccord de la présence d’un être suprême invisible ont été prononcés. Nous parlons ici d’une essence supérieure qui serait le fondateur des grandes religions que nous connaissons aujourd’hui, c’est-à-dire le judaïsme, le christianisme et l’islam. La réalité de ce créateur ne cessa d’occuper l’esprit des érudits. Toutes ces réflexions nous amènent à une question philosophique qui apparaît bien évidente : Dieu existe-t-il ? Je présenterai avant tout les arguments qui soutiennent cette thèse, puis ceux qui supportent le contraire de celle-ci. Les raisons que j’utiliserai seront appuyées d’un extrait de texte tiré de l’œuvre Présentations de la philosophie d’André Comte-Sponville. Pour ce qui est du reste, j’élaborerai le problème du plan argumentatif sous forme de choix et je donnerai ma position face à celui-ci.
La réponse traditionnelle à la question philosophique énoncée un peu plus haut est : Dieu existe.
Premièrement, l’existence de Dieu peut être prouvée par la preuve ontologique. Celle-ci s’appuie sur la définition de ce qu’est l’être suprême, c’est-à-dire Dieu. Celui-ci répond lui-même à la question de sa propre existence. Il est la cause de soi-même, c’est-à-dire qu’il fait partie de la définition de sa conscience intime, ce qui est sa nature profonde, qui représente l’essence. L’être ultime utilise la définition de l’essence pour démontrer son existence. Saint Anselme affirmait que l’existence est un mérite, c’est-à-dire de pouvoir affirmer que rien de plus grand ne peut être pensé que Dieu lui-même. L’Être divin existe seulement dans l’esprit de l’homme qui le pense. Descartes soutenait que l’existence est inséparable de Dieu parce qu’elle détermine la pensée de l’être à y croire. L’existence est l’absolu donc Dieu est le seul être qui existe par essence.
Secondement, la présence d’un être divin est confirmée par la preuve cosmologique.