3.2 Discriminations sociale

Le handicap a longtemps été caché dans nos sociétés occidentales, soit par honte, soit pour ne pas avoir à l’imposer aux autres, soit par méconnaissance médicale ou soit encore, parce qu’il pouvait être considéré comme une punition de Dieu.

Il est vrai que le monde dans lequel nous vivons, de plus en plus superficiel et qui préconise toujours la jeunesse éternelle et les corps magnifiques, ne nous aide pas à voir en l’autre « l’essentiel, soit l’humain ».

Aujourd’hui dans notre société, les personnes handicapées sont désignées par leur handicap et non par leur condition humaine.
Par rapport à ces personnes, la vision d’un individu extérieur est communément divisée en deux. Il fait tout d’abord une grosse différence entre la maladie et le handicap. Pour lui la maladie reste quelque chose que l’on « attrape », d’ajouté à la personne, comme un vêtement qu’on peut quitter et qui est intemporel. Le handicap, par contre, est vu par cet individu extérieur comme quelque chose qui fait entièrement partie de la personne, qui s’intègre à sa nature et ce pour toujours. Par ailleurs les maladies chroniques (cancer, cardio-vasculaire, tuberculose...) occupent une situation intermédiaire (on peut avoir un cancer ou être cancéreux).

La vision du handicap à donc, par conséquent, tendance à affecter l'ensemble de l'identité de la personne, à la discréditer globalement. La personne est réduite à son handicap, elle est souvent désignée par son infirmité (une personnes non-voyante sera la plus part du temps appelé « l’aveugle »).
En effet, certaines personnes valides excluent les personnes ayant un handicap en ne les plaçant au même niveau que le commun des individus. Ce décalage fait par un individu entre les personnes handicapées et lui est inconscient et se traduit souvent par différentes sortes de discriminations plus ou moins violentes : elles peuvent aller d’insultes jusqu’à des violences physiques ou encore un rejet totale de considérer