SOUCHET Camille TS3

Dissertation de philosophie n°2

Tout au long de sa vie l’homme éprouve des désirs c'est-à-dire un manque, un défaut à supprimer. Lorsqu’il satisfait ses désirs, l’homme a pour objectif d’atteindre le bonheur. En effet, la satisfaction d’un désir produit un sentiment de contentement chez lui, il est heureux. Selon une tendance naturelle, tout ce qu’accompli l’homme à pour objectif un bien, tout ce qui est mal, comme la frustration, étant instinctivement évité. De ce point de vue, l’homme ne doit désirer que ce qui est accessible pour lui permettre de satisfaire toutes ses envies et ainsi avoir accès au bonheur.

Toutefois, l’imagination de l’homme lui permet d’envisager un état qui peut lui sembler inaccessible et donc provoquer chez lui des frustrations. Cela peut tout de même provoquer chez lui des désirs. Lorsque cela se produit, l’individu est poussé à dépasser ce qui semble être ses limites afin de supprimer des manques et donc d’accéder au bonheur. De ce point de vue, il est bon que l’homme désire au-delà de ses limites, puisque cela permet l’évolution et le progrès.

D’où le problème : d’une part, pour accéder au bonheur l’homme doit désirer des états qui lui sont accessibles ; mais d’autre part, il est difficile d’ignorer l’importance que présente le désir pour l’inaccessible, permettant le progrès. Faut-il ne désirer que ce qui est accessible ?

L’objectif principal de la vie humaine, après la survie, est l’accès au bonheur. Par définition cela désigne un état de satisfaction maximal, complet et durable. Pour y parvenir, l’homme doit répondre à l’ensemble de ses désirs, par conséquent il faut que ces derniers soit réalisables, donc accessibles.

L’homme n’est considéré comme heureux seulement si son état de satisfaction est maximal, ce qui signifie que sa vie ne doit présenter aucun manque ou aucune imperfection aux yeux du sujet considéré, il ne doit donc éprouver aucun désir.