Dissert
Introduction
Lorsque nous dormons, nous somme inconscients, dépourvus de tout état de conscience. Il peut alors arriver que nous soyons somnambules, que nous parlions, nous levons, et bougeons sans en avoir conscience, sans être responsables et nos actes.
Le recours à l'inconscient semble autoriser l'alibi de l'inconscience, puisque quand nous dormons nous ne paraissons pas conscients de nos actes, nous ne les apercevons même pas. L'utilisation de l'inconscience comme un état où nous sommes privés de conscience permettrait-il de donner une preuve à l'inconscience, c'est à dire à nos actes irréfléchis ?
Or il y a ici un paradoxe car c'est bien nous qui nous reconnaissons comme les auteurs et les acteurs de nos actes, même si c'est à partir de l'extérieur que nous semblons nous être formés. Ainsi l'inconscient ne ferait-il pas simplement partie de nous même, au même titre que notre conscience ?
Dans certains cas, comme la schizophrénie l'inconscient paraît dominer la conscience et en prendre possession. Mais ces maladies ne pourraient pas s'appliquer à tous.
Ainsi nous pouvons nous demander si l'inconscient ne serait pas l'expression de notre conscient, et que cet inconscient là, pourrait finalement nous révéler tel que nous sommes vraiment ?
Et dans ce cas il paraîtrait évident que l'inconscient entraînerait notre propre responsabilité et serait le résultat de notre liberté et de nos choix.
I. Oui le recours à l'inconscient autorise l'alibi de l'inconscience
Le recours à l'inconscient freudien autoriserait-il l'alibi de l'inconscience ? Freud parle de sa deuxième topique, des trois différentes instances de psychisme que sont le ça, le moi et le surmoi. Pour lui seule une partie du moi serait consciente et le reste résulterait de l'inconscient. L'inconscient s'exprimerait à travers des lapsus, des actes, des TOCS qui permettraient de savoir ce que le sujet a refoulé inconsciemment.