Rosemary 23/09/13 JAN T1

Philosophie

A travers cette correspondance avec la princesse Palatine Elisabeth, Descartes a pour objectif de lui faire une leçon, comme un élève et son maître, sur certains aspects de la vie en société. Ce philosophe du XVIIème siècle, célèbre pour son Discours de la méthode, tente d'expliquer à son élève intéressée quelles relations un individu doit entretenir avec le tout pour être morales. Descartes veut amener Elisabeth à réfléchir sur sa propre thèse qui affirme que l'engagement de l'individu au sein d'un groupe doit être fait avec l'amour du tout, ce qui permettrait l'accès à la vraie morale. Pour développer ses idées, nous avons pu observer que son texte peut être étudié de manière linéaire, le premier paragraphe se consacrant à l'éloge de l'altruisme, le second insistant justement sur la modération à apporter par rapport à l'altruisme, le troisième, sur l' individualisme étant également néfaste pour l' individu et le quatrième, sur le bon comportement à adopter, c'est-à-dire trouver le bon équilibre entre l'altruisme et l'égoïsme.

Dès les premières lignes, Descartes commence son discours auprès d'Elisabeth par le fait qu'un individu, pris à part, à des qualités remarquables propres à lui-même, mais que séparé du groupe, ces qualités sont mises à l'ombre. En effet, lorsqu' un être humain nait sur la terre, il doit être reconnaissant envers ceux qui lui ont permis de vivre et de s'intégrer, aussi bien avec sa famille qu'avec ses amis et la société à travers laquelle il évolue. Vivre de manière égoïste, en affirmant être supérieur par rapport à son voisin serait provoquer sa propre mort car il est impossible pour l'homme de « subsister seul » pour des raisons économiques, par exemple, sans collaboration avec autrui et division du travail. Car si chacun quittait le tout, des valeurs tels que les liens familiaux, seraient