Intro :
Depuis le milieu du XVIIIème siècle, les progrès réalisés par l’homme ont été considérables. On peut notamment citer l’invention de la machine à vapeur par l’écossais James Watt à la fin du XVIIIème siècle ou encore les prémices de l’aviation à la toute fin du XIXème siècle. Néanmoins, nous sommes forcés de constater, que malgré ces diverses inventions, nous sommes loin d’être tous heureux. Sommes-nous alors plus proches du bonheur que les générations antérieures ? Ainsi, le progrès peut-il rendre l’homme plus heureux ? D’un point de vue général, on peut faire correspondre le bonheur avec un état de satisfaction idéale, la plénitude de l’existence, qui se confond avec le terme d’ataraxie pour de nombreux philosophes comme Épicure. Dès lors, le bonheur dépend-t-il vraiment de la technique ? Par ailleurs, on définit généralement le progrès comme l’évolution de l’ensemble des méthodes, outils, machines et savoir-faire permettant à l’homme de transformer son existence. Mais pour autant, transformer son existence signifie-t-il toujours améliorer son existence ? De plus, l’homme peut-il simplement se passer du progrès ? Le maîtrise-t-il encore ?

Dans le sens du sujet :

Nous priver de cette technologie, sachant qu’elle existe, nous rendrait malheureux dans la majorité des cas. Mais voilà, nos ancêtres n’avaient pas accès à ces «merveilles de la technologie» et n’en était pas moins malheureux ou nécessairement moins heureux que nous. Le progrès technologique vise principalement à corriger ou répondre à un certain problème qui titille l’homme. Si l’on en reste qu’à cet objectif, ce n’est pas trop mal. Mais aujourd’hui, il y a une sorte de pensé omniprésente qui affirme que notre bonheur doit impérativement passer par plus de croissance, plus de productivité, et donc finalement plus de consommation. L’homme est constamment en quête de progrès, et niveau de ce qu’apporte progrès technologique, il en veut toujours plus. Ne sachant pas ce qu’était la