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Jules BLOT
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TLB

Du latin pendere, « peser », ou pensare, « peser », « juger », la pensée regroupe un ensemble de phénomènes produits par l’action de l’esprit. Penser par soi-même c’est produire sans aucune influence du monde qui nous entoure. Il est également possible d’être influencer par des éléments intérieurs, les sentiments, les désirs, ou la raison. Quels sont les véritables influences redoutables pour ne penser que par soi-même ? Nous verrons dans un premier temps ce qu’il faut craindre ou non des influences et de quelle manière les appréhender. L’opinion d’autrui conditionne la réflexion de l’individu, Kant le démontre en mettant en comparaison les « mineurs » et les « majeurs ». Les mineurs sont les personnes qui ne font pas appel à leurs propres consciences et qui préfèrent laisser « le pasteur », ou « le médecin » guidé leurs pensées. Kant appelle les personnes qui les conditionnent ; les « tuteurs ». Descartes par ailleurs nous révèle grâce à la démarche du « doute méthodique » notre existence en tant que « substance pensante » , « je pense donc je suis » Descartes fait de cette connaissance le fondement de toute sa philosophie, de tout remettre en doute lui permet de ne subir aucune influence. Jean Paul Sartre nous dévoile un autre aspect essentiel du rapport avec autrui, c’est aussi grâce à lui que j’ai conscience de moi. Selon lui il ne faut pas rejeter l’avis qu’autrui a de nous car cet avis nous aide à mieux nous comprendre. C’est aussi grâce à autrui que j’ai le pouvoir d’accéder au langage qui est l’un des éléments indispensable pour pouvoir construire n’importe quelle réflexion. Nous sommes tout autant influencés par notre éducation que par les choses vécues. Il serait inutile de se méfier plus d’autrui que des autres influences car la connaissance de soi passe