Dissertation: droit et justice
Les hommes n’ont eu guère d’autre choix que celui d’établir un certain droit, cela dans le but de garantir la pérennité de leur coexistence. Ce droit est généralement défini comme un ensemble de lois qui régulent leurs relations en société, opposé au fait, le droit est ce qui devrait être, même si nous avons plutôt tendance à le définir par ce qu’il ne faut pas faire, à l’instar du code civil. Il est représenté par une autorité qui assure son respect en appliquant les lois et pour laquelle les hommes renoncent tous à leur pouvoir particulier ; c’est d’ailleurs ce que Hobbes démontre dans ce qu’il nomme « le contrat social » grâce auquel les hommes sortent de leur état de nature, de la « guerre de tous contre tous » et enfin de la loi du plus fort. En parlant de loi du plus fort, il faut remarquer qu’à notre époque, cette même « loi » fait resurgir chez nous un fort sentiment d’injustice. C’est là qu’il est facile de comprendre que ce sentiment d’injustice s’impose à nous sans que l’on s’en rende compte : en effet, un des caractères primordial de la justice est qu’elle est instinctive. Mais avant toute chose, la justice désigne une certaine valeur, un concept qui a pu faire couler de l’encre chez les philosophes et surtout un idéal moral puisqu’elle fait référence à l’équilibre dans les relations humaines. Pourtant, et concrètement, qu’est-ce donc que la justice si ce n’est obéir aux lois ? Finalement, cela reviendrait à une responsabilisation de chacun, étant donné que nul n’est censé ignorer la loi, en lui demandant de répondre de ses actes, le droit semble donner lieu à une instauration concrète de la justice.
Nous pouvons nous posé la question de la conformité du droit par rapport au principe de justice puisque celui-ci, dans son aspect juridique, est édicté par des législateurs, législateurs qui restent néanmoins des hommes. Il est en effet fort logique de se poser la question dans la mesure où à l’état de