La mort des amants
Introduction :
PETITE BIOGRAPHIE DE BAUDELAIRE A FAIRE
Il a publié Les fleurs du mal en 1867 et la dernière partie s’appelle « La mort » dont fait partit La mort des amants, le poète propose ici à Jeanne Duval de l’accompagner vers un au delà mystique : (Lecture) I. Etude des cadres spatiaux temporels 1) La chambre
Le poète suggère un lieu sous la forme d’une chambre bien qu’il n’emploi pas le mot lui- même. Ce sont les objets qui composent la pièce qui vont définir le lieu. On peut noter dès le premier vers le mot lit et divan au vers 2 ; on peut remarquer les étagères vers 3 et des miroirs au vers 8. Des fleurs et des flambeaux complètent la décoration. Ces éléments caractérisent une chambre : lieu consacrer à l’amour mais l’emploi des pluriels : « des lits, des divans, des étagères, des miroirs » multiples et agrandissent l’espace et tout cela donne une dimension irréelle (fantastique). Au vers 12 « Et plus tard un Ange, entr’ouvrant les portes »indique que cette chambre est fermée et que c’est un monde clos renfermé sur lui-même à la fois unique et multiple, ce lieu est plutôt agréable car il est bien éclairé et parfumé par des odeurs légères (Les odeurs sont importantes avec Baudelaire). 2) Le temps
Baudelaire précise le moment de la journée, le soir vers 9 : « Un soir… ». Il oppose la lumière et obscurité. En effet ce lieu est très éclairé avec la présence de flambeaux, dont la force est amplifiée par l’adjectif « vaste » ; cet emploi que l’on pourrait qualifié d’impropre suggère en effet que la lumière agrandi l’espace de manière horizontal. L’idée de lumière est reprise au vers suivant « Leurs double lumière » et le mot flamme au dernier vers. Par ailleurs, l’emploi du futur donne une impression de durer et de répétition pourtant de manière paradoxal le moment est précis puisse qu’il s’agit d’un soir vers 9. L’article indéfini s’oppose à l’emploi des pluriels et ce soir est unique comme vers 10 : « Nous échangerons un