Dissertation matière pénale et famille
Matière pénale et famille
Le droit pénal ne saurait empêcher la disparition de la famille. A défaut de l’immortaliser le législateur répressif tente de la pérenniser et d’empêcher sa disparition prématurée.
La famille est un groupe formé par des personnes apparentés ou étroitement liées par alliance ou accord mutuel. Plusieurs parents et/ou un ou plusieurs enfants peuvent composer ce groupe.
C’est une unité juridique, sociale et économique, qui structure les relations entre les individus du groupe et la société. C’est en principe une communauté d’amour, et le premier noyau de solidarité dans la société. Elle représente un potentiel de valeur pour l’atténuation de certains problèmes, tels la maladie, ou le chômage, et devient une des priorités de l’union européenne. Bien que la politique familiale relève de la compétence des états, l’union européenne peut intervenir subsidiairement. Des propositions relatives à la politique des états membres ont été émises. Cette politique doit contenir trois points clés: la compensation des dépenses directe et indirecte liées à la famille, la mise en place d’un service d’aide aux parents par rapport à l’éducation et aux soins des enfants, et l’organisation des conditions de travail. La famille n’est pas seulement le groupement naturel d’un certain nombre de personnes. Elle est aussi le cadre privilégié de la maturation sociale des plus jeunes et la structure de stabilisation indispensable pour l’équilibre social.
C’est un élément tellement important que tout doit être mis en œuvre pour qu’elle dure, ainsi le législateur tente de prévenir sa disparition. Cela suppose d’incriminer les comportements susceptible de compromettre l’équilibre du foyer familial et à terme de faire craindre sa dissolution. Ces incriminations relèvent de la matière pénale.
En principe les textes sont qualifiés par rapport à l’objet auxquels ils s’appliquent ainsi tout les textes dans le Code pénal