Le Bonheur est-il de ce monde ?

Le bonheur est un mot composé de « bon », qui provient du latin « bonus » ( « bon » ), et de « heur », qui signifie « destin favorable », le terme de bonheur signifie à l'origine le bon augure, c'est-à-dire la bonne fortune, la chance. Il désigne en général un état de pleine satisfaction dans lequel réalise ses désirs et ses aspirations, et qui se manifeste par la jouissance de vivre et la confiance en l'existence, à l'opposé du malheur et de la souffrance. Mais le bonheur ne serait-il pas avant tout un désir ? On est donc en présence d'un paradoxe qui est que si on désir être heureux, c'est qu'on ne l'est pas, et donc plus on le désire et moins nous le sommes. Or tous les hommes naissent et vivent à la recherche du bonheur. Afin d'accéder au bonheur, plusieurs moyens sont possibles comme par exemple la gloire ou encore la richesse. Le but de tout homme est donc le désir suprême appelé le bonheur. Puisque désirer être heureux signifie qu'on ne l'est pas, il faudrait déjà être heureux. Si le désir traduit un manque, il contredit l'état de bonheur c'est-à-dire qu'il empêche d'accéder à un véritable bien être. Par conséquent, désir et bonheur apparaissent à priori contradictoire : l'un exclu l'autre. Nous sommes donc en présence de plusieurs problèmes à savoir que tous les Hommes désirent être heureux. Mais si l'on désir, cela ne signifierait donc pas qu'on l'on est manque ? Et si l'on est en manque, peut-on être heureux en désirant ? Mais peut-on vivre sans désir ? Mais le bonheur ne serait-il pas une illusion ?

Freud dans « le malaise dans la culture » nous dit que le programme qui nous impose le principe de plaisir, devenir heureux, ne peut-être accompli, et pourtant il n'est pas permis voire impossible d'accomplir nos efforts pour le rapprocher d'une façon d'une façon ou d'une autre de son accomplissement. En effet, précise-t-il dans « Le président », « la mort, la maladie, la perte de l'affection ou