Dissertation sur le but des lois

1190 mots 5 pages
Nous pouvons d’emblée nous interroger sur les finalités possibles des lois que les hommes s’administrent dans et pour le courant de nos relations humaines. En théorie, si la loi amène l’homme à poursuivre le bien commun, c’est-à-dire de mener à bout les objectifs que la société se donne à elle-même par la médiation d‘un état de droit, comme la liberté, la justice et le bien, elle induit la recherche d’un ordre social et suscite une pluralité de droit accordé à l‘homme et de forces pour que la loi soit respectée. Cela implique donc une volonté de sécurité et de protection des hommes pour les réunir au sein de cette société. Mais la loi ne révèle-t-elle pas à l’homme des limites conventionnelles à ses activités et serait inconciliable avec sa nature profonde? Existe-il en son sein une réelle perspective de liberté, de justice et donc de bien pour que l’homme y soit assujettit? Y-a-t-il un intérêt collectif envers la notion de bien commun pour s’intéresser aux conventions social, à l’application des lois et de ses exigences?

La première fin que se donne la loi (et donc l ’Etat qui en résulte) est la recherche du bien commun. Dans ce cas la loi doit être commune aux hommes et doit s’appliquer par accords avec les décisions de l’Etat qui sont prises en fonction des droits existants : c’est alors un Etat de droit qui fonctionne seulement par rapport aux lois et non pas en fonction des humeurs des personnes, comme pour la tyrannie (et la loi de la jungle) où les décision arbitraires qui ne prennent pas en compte les lois existantes, ne s‘empêchent pas de les violer. Mais à première vue, si la loi est une limite académique à nos actions, elle induit une limitation des possibilités naturelles des personnes qui sont au pouvoir ou non, et est donc contre-nature. Si il y a loi, c’est surement pour différencier l’homme de l’animal. Calliclès ( qui est l’anti-Platon) soutient que les lois découlent de la coalition des faibles pour ligoter les forts. Pour lui, ce

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