Dissertation droit administratif

2255 mots 10 pages
Gibo Raphael
ADMLIB202
TD6 : Droit des libertés fondamentales Nelson Mandela disait « Tout homme ou institution qui essaiera de me voler ma dignité perdra ». C’est surement cette idée qui a inspiré un individu ayant été sanctionné pour un refus de subir une fouille intégrale dans un établissement pénitentiaire de faire appel devant la Cour administrative d’appel de Douai, celle-ci devait déterminer de la légalité de cette sanction, ce qui donne l’intérêt de cette décision sur l’importance
…afficher plus de contenu…

En effet, ces mesures sont possibles dans le cas de suspicions fondées sur le comportement du détenu en plus de leur caractère nécessaires.
Néanmoins, elle met en avant que la garde des sceaux a démontré que ces fouilles ne résultent pas d’une décision prise en fonction du comportement de l’individu.
Ainsi, il y a un raisonnement logique de la Cours qui se fonde sur les remarques du ministre de la justice afin d’admettre la commission d’un excès de pouvoir. Cela signifie donc que, selon elle, l’ordre public n’était pas mis en péril par cet individu.
De plus, il convient de rappeler que le juge administratif est bien compétent pour juger des actes réglementaires. En effet, ce contrôle avait été théorisé dans l’arrêt Benjamin de
…afficher plus de contenu…

Elle précise spécifiquement que cet ordre est aussi contraire à l’article 3 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme. En effet, cet article vient prohiber d’une façon absolue la torture et des peines et traitements inhumains et dégradants. Ainsi, la Cour européenne des droits de l’homme a donc rendu des décisions sur ce principe. Dans une jurisprudence Frérot contre France de 2007, la Cour se retrouvait dans une situation semblable à la décision du 7 décembre 2017, en effet, il s’agissait de fouilles intégrales et la Cour avait déterminé que ces fouilles invasives ne reposaient pas sur un impératif convaincant de sécurité, dès lors cela correspondait à un traitement dégradant et violait donc l’article 3. Ainsi, la situation

en relation

  • Commentaire d'arrêt cass. crim., 11 juin 2002
    2028 mots | 9 pages
  • Commentaire d'arrêt tom-ellit swartz
    1702 mots | 7 pages
  • Commentaire article 1er code civil
    1698 mots | 7 pages
  • Cas pratique droit privé
    1572 mots | 7 pages
  • Commentaire de l’arrêt du conseil d’etat de musique et autres domaines de musique
    1489 mots | 6 pages
  • Commentaire d’arrêt : Cass. 2e civ., 5 septembre 18-
    1447 mots | 6 pages
  • Culture générale et expression de la fontaine
    1131 mots | 5 pages
  • Commentaire d’arrêt : Cass. ass. plén., 7 novembre 2014
    3421 mots | 14 pages
  • DJP
    28111 mots | 113 pages
  • Dissertation droit administratif
    794 mots | 4 pages
  • Y a-t-il trop de droits fondamentaux ?
    9697 mots | 39 pages
  • Les effets du temps des décisions qpc
    2977 mots | 12 pages
  • L'assemblée plénière de la preuve pénale
    1686 mots | 7 pages
  • L'abus de droit des sociétés
    515 mots | 3 pages
  • Le principe d'inviolabilité du corps humain
    1140 mots | 5 pages