2.2 Division du travail et formes de la solidarité sociale

Distingue sociétés à solidarité mécanique à société à solidarité organique. Les sociétés à solidarité mécanique : sociétés primitives, rurales. On les associe à la communauté (opposé à société). Lien : ressemblances entre les individus. On peut parler d’individus interchangeables. Eprouvent les mêmes sentiments. Conscience collective couvre la plus grande partie des consciences individuelles. Pour D il y a dans chacune de nos consciences 2 consciences. Une conscience individuelle et une conscience collective. Collective : celle qui nous est commune avec le groupe tout entier, correspond à l’ensemble des croyances et sentiments commun à la moyenne des membres d’une société.
Individuelle : ce qui est distinctif à chaque individu.
Solidarité mécanique : conscience collective domine. On se fond dans le collectif. Droit répressif domine. Comme conscience commune domine, tout écart doit être sanctionné par le châtiment du transgresseur. Plus conscience collective est forte plus l’indignation contre le crime va être vive. On a des normes rigides.
Solidarité organique : sociétés modernes, industrielles ou post industrielles. Solidarité passe par la différenciation, les individus sont différents et donc interdépendants, complémentaires. Ils ont besoins les uns des autres. Solidarité organique par analogie avec les organes du corps humain, chacun a sa fonction propre et donc dépend des autres.
Division du travail : c’est parce que l’individu ne se suffit pas, il reçoit de la société tout ce qui lui est nécessaire. Cette dynamique de différenciation conduit un processus d’individuation. Individu devient une source autonome de pensées et d’action. Chacun est libre d’agir selon ses préférences. Il y a toujours une conscience collective mais en proportion moindre par rapport à conscience individuelle. Il y a une marge plus grande pour l’interprétation individuelle. Dans ces sociétés à solidarité organique la