Chapitre 1 : Les liens sociaux dans des sociétés ou s’affirme le primat de l’individu ?

Confrontés à des transformations économiques (les révolutions industrielle), politiques (la révolution française) et sociale (l’exode rural massif), les sociologues se demandent comment la cohésion sociale peut se maintenir alors qu’elle n’est plus régulée par des sociétés paysannes traditionnelles.

Dossier 1 : Les formes de solidarité selon Durkheim

Le premier sociologue francisais à examiner de prés la question de la solidarité est Emile Durkheim dans son ouvrage de la divisions du travail social (1892). Il y distingue deux types de solidarité : la solidarité mécanique et la solidarité organique.

A. Les sociétés traditionnelles et la solidarité mécanique
La solidarité mécanique est la forme de cohésion caractéristique des sociétés traditionnelles, essentiellement paysannes .Elle constitue une forme de solidarité obligée ou les membres du groupe se doivent assistance .Elle est fondée sur la ressemblance de ses membres, qui partagent la même économique.
Durkheim parente trois indicateurs de ce type de solidarité : la place du droit pénal, les pratiques religieuse et l’usage des proverbes.

B. Les sociétés modernes et la solidarité organique

La solidarité organique est la forme de cohésion des sociétés modernes, essentiellement urbaines. Elle constitue une forme de solidarité élective ou les individus entrent en relation de complémentarité fonctionnelle, conformément au mouvement de division du travail .Elle est fondée sur la différence des individus, qui occupent des métiers différents.
L’indice d’une telle solidarité organique se trouve dans l’importance du droit restitutif, qui régit le droit des affaires .Dans cette société urbaine à solidarité organique, la pratique religieuse et le recours aux proverbes s’étiolent.

Clés liens reposant sur des valeurs communes

Le passage de la société traditionnelle a la société moderne ne veut pas dire que