D’après d’Alembert l’instruction serait la clef de l’harmonie entre les hommes et les femmes. Vous montrerez en quoi ce propos est vérifié ou non.
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Depuis la nuit des temps, la relation entre homme et femme incite de nombreuses interrogations dans plusieurs domaines. Selon d’Alembert, philosophe du XVIIIème siècle, l’instruction serait la clef de l’accord entre les hommes et les femmes. Un ami écrivain à lui, Bernardin de Saint-Pierre ayant l’esprit à la fois rêveur et aventureux déclara quelques années plus tard : « L'homme sans la femme et la femme sans l'homme sont des êtres imparfaits dans l'ordre naturel. Mais plus il y a de contraste dans leurs caractères, plus il y a d'union dans leurs harmonies. » S’il est vrai qu’il y a contraste dans leurs caractères, est-il aussi vrai qu’il y a union dans leurs harmonies ? Et bien plus encore, que l’homme et la femme sont au même niveau d’intelligence ? Certes, ils ont été instruis ensemble, mais est-ce le secret d’une bonne relation entre les deux sexes ? En quoi ce propos est-il vérifiable ? Quels sont les arguments pour ou contre ? Pendant des siècles, l’argument de la « nature » de la femme a été utilisé pour l’exclure du système d’éducation, du processus électoral et de plusieurs lieux de travail. La femme aurait été incapable de supporter le choc d’une salle de dissection, à cause de sa « nature » elle ne pouvait assimiler des connaissances dans un cours universitaire, ou encore à cause de sa « nature » elle pouvait avoir un esprit encombré au moment de voter. Les femmes ont été exclues sous prétexte que leur « nature » les empêchait de mémoriser et d’être dans des domaines que les hommes se réservaient en prétendant que c’était à eux seuls qu’ils convenaient, ils voulaient dire qu’eux seuls avaient ce qu’il fallait pour réussir. Or, les femmes ont prouvé avec le temps que, non seulement elles pouvaient s’instruire et travailler dans les mêmes