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Pour être heureux, faut-il cesser de désirer ? Si désirer signifie vouloir quelque chose que l’on n’a pas, alors le désire n’existe plus quand on a eu ce que l’on voulait et nous savons qu’avoir ce que nous désirons est toujours décevant. Ainsi pour être heureux, c’est-à-dire en quête d’une satisfaction absolue, d’un état de plénitude durable où la perception du manque à disparu, il faudrait cesser de désirer pour trouver le bonheur. Comment résoudre la tension entre un désir qui n’apporte de satisfaction seulement quand il reste une quête inaccomplie, et la recherche du bonheur qui est atteint qu’avec l’accomplissement du vouloir, dans l’absence de contrainte? Les désirs de l’Homme sont, dans une certaine mesure, à l’origine d’un malheur. Cependant, certains désires sont nécessaire à notre bonheur et son inscrit dans la nature humaine. Ainsi, il est humain de désirer, et l’Homme, par nature, ne peux pas renoncer à ses désirs, néanmoins il peut essayer de les maitriser, de les limiter.
Les désirs humains sont parfois à l’origine d’un malheur, de déception ou encore de désillusion .On peut constater, comme dit Rousseau dans la Nouvelle Héloïse, que « la possession de notre objet de désir nous déçoit ». En effet, si l’homme ressent un manque réel de satisfaction, l’objet qui pourrait le combler est uniquement basé sur de l’imaginaire. On s’imagine alors la satisfaction que nous procurerait la réalisation de notre désir, ou la possession de l’objet du désir; or cette satisfaction ne coïncide pas toujours avec le réel, ce qui engendre une déception certaine. Par exemple, on peut désirer ‘trouver l’amour’, s’imaginer une entente parfaite avec quelqu’un avec qui on vivrait en parfaite harmonie, mais qui s’avère finalement une histoire d’amour sans lendemain décevante et illusoire.
D’autre part, la déception que peut entraîner la réalisation du désir est accentuée par le fait que l’homme désire désirer,