Doc français verlaine
PAGE DE VERLAINE
(Dubois, Simon)
Gr. 105
Analyse poème symboliste
Femme et chatte (poèmes saturniens/caprices I 1866)
Sonnet irrégulier composé d'octosyllabes, 2 quatrains et 2 tercets qui sont fusionnés.
Elle jouait avec sa chatte,
Et c'était merveille de voir
La main blanche et la blanche patte
S'ébattre dans l'ombre du soir.
(Cette femme qui possède de blanches mains, et qui joue avec un chat, donne l'impression d'être quelqu'un d'attentionné. Jouer, chatte, merveille, ébats, tout ça dans l'ombre du soir, cela évoque luxure, félicité. C'est son côté blanc, présentable.)
Elle cachait- la scélérate ! -
Sous ces mitaines de fil noir
Ses meurtriers ongles d'agate,
Coupants et clairs comme un rasoir.
(Ici on ne voit plus que le côté blanc de la femme, son âme noire est décrite. C'est une scélérate, une menteuse, elle est mal intentionnée. C'est une bourgeoise ou une noble car elle porte de noires mitaines de fil, mais sous ces beaux atours elle cache des ongles acérés, coupant comme des rasoirs. Il n'est plus question de son chat, la femme est devenue le chat. Un chat menaçant, dont il faut probablement se méfier.)
L'autre aussi faisait la sucrée
Et rentrait sa griffe acérée,
Mais le diable n'y perdait rien...
Et dans le boudoir où, sonore,
Tintait son rire aérien,
Brillaient quatre points de phosphore.
(Verlaine semble parler ici d'une femme idéale, une femme dont il est conscient de l'inexistence.
Un manque qui le frustre, et dont il met la faute sur le diable. Ce même diable qui lui est présent même dans les pièces les plus intimes des maisons, comme le boudoir, qui fait tinter son rire haut perché, et dont on peut apercevoir les yeux luire tout près de ceux du chat.)
(Marilou, David)
Gr. 103 - 105
Analyse d’un poème symboliste
Mon rêve familier (1866)
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
(Ce rêve lui fait vivre des émotions qui le touchent.)
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui