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Oeuvre:"le regard" extrait de l"L’écriture ou la vie" de Jorge Semprun
INTRODUCTION
Ce texte intitulé le regard extrait du récit autobiographique de Jorge Semprun (D’origine espagnole) raconte dans son incipit sa vie quotidienne dans le camp de Buchenwald le 11 Avril 1945.
C’est lors de la seconde guerre alors qu’il n’est qu’un membre d’un réseau de résistant communiste qu’il est déporté dans le camp de BUCHENWALD. On remarque que ce n’est que bien après qu’il publiera un livre sur ce qu’il a enduré sa vie avec une peur de la mort omniprésente
Passons maintenant à l’étude du texte. Cet extrait se situe vers le début de l’histoire relatant ainsi les tout premiers moments de ce 11 avril 1945.
1° : Le choc de la rencontre
Nous apercevons dès le début de l’extrait une sorte de choc silencieux des regards entre celui qui est horrifié des soldats et celui qui est fou de Jorge Semprun. Le regard des officiers est désignés par le pronom personnel « ils » (« ils me regardent, l’œil affolé, rempli d’horreur ») L-14 ; et celui de Jorge Semprun (« et je me vois soudain dans ce regard d’effroi ») L-1.
On remarque que le champ lexical de la vue et du regard est très développé « nul miroir » L-3 « ils me regardent l’œil affolé »L-14 ; « je lis dans leurs yeux » ; « je voyais »L-3 ; « et je me vois soudain dans ce regard »L-1 ; « c’est l’horreur de mon regard que révèle le leur » L-17 ; « si leurs yeux sont un miroir je dois avoir un regard de fou »L-17-18 ; « a devinez mon regard »L-28 ; « éviter mon regard »L-30 ; « si leurs yeux sont un miroir, je dois avoir un regard de fou »L-17-18.
Grace aux regards des trois hommes, le narrateur voit l’effroi que leur cause leur attitude visuelle ainsi que son propre regard (Ex : « Si leurs yeux sont un miroir je dois avoir un regard de fou, dévasté
Pour, l’auteur ce sera la première fois qu’il aura une véritable idée de son physique par ceux qui ne viennent pas d’un et qui aurait pu trouver