Dom juan i, 1 lecture analytique
➢ Quel portrait de Sganarelle se dessine à travers cette première pièce ?
Introduction : - Molière, grand dramaturge du XVIIe, écrit Dom Juan après l’interdiction de sa pièce précédente, Le Tartuffe. - Scène d’exposition de la comédie, dialogue entre Sganarelle et Gusman qui est rédigé en prose. Deux tirades du premier, au début et à la fin de la scène. - A travers le dialogue, portrait indirect de Sganarelle : un personnage comique qui veut défendre la foi et la morale chrétienne, mais au fond, c’est un personnage appartenant au peuple
I. Personnage comique Bien qu’il soit un valet, prétention verbale : « Ne voyez-vous pas bien », « mais c’est assez de cette manière » (Cicéron), « si bien donc, cher Gusman » Morceau de bravoure héroïcomique : éloge du tabac Référence à la philosophie antique farfelue et absurde : « quoi que puisse dire Aristote et toute la philosophie » -> Se donner un air savant et érudit mais trahit son manque de culture car il invente ses références Ton sentencieux : « qui vit sans tabac n’est pas digne de vivre »
Est ivre de parole, s’emballe, son rôle lui monte à la tête : phrases de plus en plus longues, accumulations grotesques
II. Défenseur de la foi et de la morale chrétienne Technique : décrit son maître en donnant une image négative de lui par l’intermédiaire d’une énumération Champ lexical de la croyance : « diable, Turc, hérétique », « Ciel », « hérétique », « croit » Champ lexical de la débauche : « bête brute », « pourceau d’Epicure », « Sardanapale », « épouseur à toutes mains » Exagération : Dom Juan aurait « aurait encore épousé toi, son chien et son chat », ainsi que des « dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne » Ce comportement de Dom Juan est critiqué par Sganarelle qui lui souhaite le « Courroux du Ciel » et qui souhaiterait être « au diable [plutôt ] que d’être à lui »
III. Personnage issu du peuple Valet de Dom Juan ;