dossier de validation en anthropologie culturelle de Julie Fieremans
Anthropologie culturelle de la France et de la Francophonie
16D471
Etudiante : Fieremans Julie
Professeurs : H. El Abbouni/N. Cotton
Session 2- Septembre 2014
« La langue est le bien le plus spécifique d’un groupe social et contient son âme, sa dynamique, sa créativité. De la même manière, pour un individu, sa langue maternelle est le lieu d’où diffuse continuellement son sentiment d’identité. » (NATHAN, 1993)
Première partie :
« La variabilité est inhérente à toute langue vivante » A. Valdman
Pour vivre, étudier et travailler, la formation interculturelle est aujourd'hui reconnue comme un élément essentiel. Elle peut être un atout pour se faire comprendre et comprendre soi-même la diversité des manières de ressentir, de penser, de communiquer, d'apprendre et d'agir. Dans le cadre des formations en langues - et, notamment, dans les cours de FLE et de FLS -, il est de plus en plus question d'acquérir " une compétence interculturelle ". Comment définir et développer ce type de compétence ? Examinons et tentons de clarifier les objectifs et les obstacles pour un professeur de FLE/FLS pour intégrer dans son enseignement les diversités culturelles mais aussi linguistiques.
Enseigner une langue étrangère ne se limite pas à transmettre un savoir formel grammatical ou lexical. Le savoir doit permettre de mieux comprendre l’autre, de mieux communiquer avec l’autre. Le Conseil de l’Europe a mis en évidence les besoins ainsi que les niveaux différents des apprenants, notamment avec le CECR1 et le Portfolio européen des langues2 et « en 2001, le CECR a insisté sur le fait que le XXIème siècle devrait permettre aux apprenants de maîtriser une compétence plurilingue et une compétence pluriculturelle, correspondant au mieux aux besoins du monde actuel, de la société multicolore et plurielle (du point de vue linguistique, économique, religieux, politique, ethnique, culturel….) dans laquelle nous vivons. » (BIZARRO, 2006)
Ces compétences