Dossier japon
Le tourisme au Japon concerne plusieurs millions de touristes chaque année, venus principalement d'Asie de l'Est, d'Amérique du Nord, d'Océanie et d'Europe pour découvrir Tōkyō, Kyōto et leurs alentours. Le Japon a reçu 4,1 millions de touristes en 2011 sur 6,2 millions de visiteurs étrangers1, contre 6,4 millions sur 8,6 millions de visiteurs en 20102, année en baisse due au séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku. Les mois suivants le séisme, le nombre de touristes étrangers avaient chuté de moitié3. Les touristes étrangers étaient au nombre de 4,8 millions sur 6,8 millionsde visiteurs en 20094 et 6 millions sur 8,4 en 20085.
Les principaux pays d'origine des visiteurs étrangers en 2011 (touristes et immigrés) :
1. Corée du Sud (1 658 067 visiteurs)
2. Chine (1 043 245)
3. Taïwan (993 972)
4. États-Unis (565 887)
5. Hong Kong (364 864)
6. Australie (162 578)
7. Thaïlande (144 969)
8. Royaume-Uni (140 099)
9. Singapour (111 354)
10. Canada (101 299)
11. France (95 438)
12.
Selon l'Agence du Tourisme Japonaise, les touristes chinois dépensent en 2010 chacun en moyenne plus de 115 000 yens lors de leur séjour au Japon, contre 70 000 pour les taïwanais et 25 000 pour les américains7.
Jusqu'en juillet 2010, l'attribution de visas individuels aux touristes chinois était limitée à ceux justifiant d'un revenu annuel d'au moins 250 000 yuans (près de 30 000 euros en 2010), ceci afin de limiter l'immigration clandestine9. Ces mesures ont été assouplies en juillet 2010 : limitation à un revenu annuel de 60 000 yuans (près de 7 000 euros en 2010) par an, ou à la possession d'une carte bancaire « gold »9. Pour les Chinois ne disposant pas de ces revenus, les vacances doivent se faire en groupe via des agences de voyages9.
Bien que très présent dans la société japonaise, le tourisme est un point de l'économie à développer. Le littoral de la mégalopole japonaise est en grande partie aménagé pour l'industrie et non