Droit financier
Ce pouvoir de sanction se décompose en 3 types : (qui se recoupent en partie et qui relèvent de systèmes différents) * la répression disciplinaire : l’AMF est amenée à contrôler le comportement d’un certains nombre d’agents amenés à opérer sur les marchés financiers. Selon le Code monétaire et financier les agents concernés sont : les entreprises de marché, les chambres de compensation, les entreprises de démarchages, les conseillers financiers, le personnel des entreprises d’investissements – autrement dit les professionnels de marché–. Ces répressions peuvent être importantes, jusqu’à 10M€ d’amende pour une personne physique ou morale. En cas de contestation de la décision, la juridiction compétente est le conseil d’état, autrement dit une juridiction administrative (on ne va pas devant la cours d’appel de Paris comme d’ordinaire, on saisit une juridiction administrative => procédure plus longue que la procédure habituelle). * le pouvoir de répression administrative : la sanction administrative atteint des agissements dont la quasi-totalité sont des agissements déjà visés par la répression pénale. Le délit d’initié est sanctionné pénalement, tandis que le comportement d’initié est visé par l’AMF.
- Les arguments en faveur de l’AMF :
1er argument : l’idée d’efficacité de la répression, car l’AMF ou la commission des sanctions de l’AMF iront plus vite en ce qui concerne les procédures. En moyenne, 30 dossiers sont traités par an pour la commission des sanctions à titre d’exemple.
2ème argument : la compétence technique de l’AMF, souvent plus à même de comprendre la réalité des infractions en comparaison à un juge classique. L’AMF a incontestablement une meilleure approche de la réalité des infractions : pour remonter un délit d’initié etc.
3ème argument : c’est normalement une procédure informelle ( ? à revoir ).
La COB (Commission des Opérations de Bourse) n’avait au