Droit licence 1
Le but d’une introduction historique au droit :
Le droit peut-être considéré comme une science, il est considéré comme tel depuis le XIXème siècle. Mais ce n’est pas une science dure comme la chimie et la physique car ce sont des matières qui progressent vite. On ne peut pas vraiment parler d’amélioration du droit mais plutôt d’adaptation.
Il n’est pas question d’un perfectionnement croissant du droit.
Les questions que l’on se posait dans l’Antiquité on se les posent encore aujourd’hui.
En droit, on fait beaucoup de « recyclage ».
Le droit romain a inspiré et inspire toujours la doctrine.
L’intérêt de parler du droit romain est de se familiariser avec le vocabulaire du droit et de manipuler tout un mode de raisonnement juridique.
C’est l’histoire du droit passé mais en aucun cas révolue.
Nous verrons qu’il y a des questions transversales qui ont traversée les époques.
Donner une dimension européenne, une histoire des droits.
Les français sont toujours très attachés au système républicain mais toujours peur d’un pouvoir exécutif trop fort.
Plan du semestre :
1ère partie : les legs de l’Antiquité : la confrontation des cultures.
2ème partie : le premier Moyen – âge : une nouvelle définition du pouvoir.
3ème partie : une société sans Etat ? : L’exemple de la féodalité.
PREMIERE PARTIE : LES LEGS DE L’ANTIQUITE
Plusieurs éléments, cultures. Il y a un fond commun qui concerne toute l’Europe. Amalgame culturel qui s’est réalisé dans l’Antiquité tardive.
Section 1 : L’héritage romain
L’héritage romain est flagrant dans une grande partie de l’Europe. Notamment avec la langue : le latin, puis les langues romanes.
Un lien juridique car le droit romain a choisi le chemin de la langue.
Le droit romain apportait des solutions irremplaçables et fut réutilisé longtemps après l’Antiquité
I) En matière de droit public
A) Le fondement populaire de la souveraineté
La Res publica c’est plutôt l’Etat.