Du droit à la philosophie
En interrogeant le droit, on va être amené à la philosophie. Cette exigence de penser le droit est d’abord politique, qui va nous ramener au cœur de a réflexion philosophique.
1) Du point de vue politique
Dès qu’on réfléchit en politique, on voit bien que la notion de droit se dédouble naturellement (en droit naturel et droit positif), en faisant surgir deux figures du droit.
Droit positif
La politique doit au moins en principe se référer à un droit. Les décisions du politique doivent être toujours l’égales. On ne peut pas penser la politique comme pure arbitraire, quand le tyran gouverne on n’est plus dans une sté politique. Même les sphères totalitaires définissent une légalité.
Droit naturel
On ne peut pas prendre telle ou telle décision politique sans réfléchir à une idée du juste au-delà même du droit qui existe.
Droit moral, plus droit que le droit positif, que l’on pourrait absolument justifier.
Le droit est ce qui vient normer le fait sur le réel. Le droit vient rectifier un réel qui est courbe.
Droit > Fait Réel
Ce dédoublement laisse penser qu’il puisse y avoir un droit courbe, non juste. Le droit positif est la norme du politique, ici ou là, mais cette norme est t elle juste ?
Quel est ce droit plus droit que le droit, naturel qui est capable à son tour d’être l’idéal des sté justes ?
Aucun juge n’est Dieu, et aucun jugement n’est le jugement dernier. Nécessite une réflexion sur le droit. La loi peut être injuste, même en démocratie.
(Antigone contre Créon, droit du juste contre la loi, le droit naturel contre l’écrit.)
Droits de l’homme.
Notion se dédouble, le légal et le juste de l’autre. Ce dédoublement à l’analyse est ce qui constitue même le concept de droit, le droit s’oppose au fait, quel droit peut s’opposer à un droit qui serait factuel ? Peut-on rectifier le droit quand lui-même est injuste ?
Possible que la qst philo de ce qu’est le droit, nous amène à essayer de comprendre quelles sont les