Dévellopement durable
Le but de cet article est de montrer que le DÉVELOPPEMENT DURABLE résulte d’une co-construction inhérente aux interactions qui existent entre les entreprises d’un secteur et ses parties prenantes.
Réponse :
L’auteur après avoir posé les 3 principes (Equité, Participation, Précaution) définissant le DÉVELOPPEMENT DURABLE d’après Dontewill, (2005), décrit les acteurs du champ en présence, fait l’analyse de leurs fonctionnements, de leurs buts et décrit les interactions manquantes ou existantes.
Elle utilise l’ancrage de la théorie Néo-institutionnelle en justifiant son choix et réussit à démontrer qu’il y a des divergences incontestables de définition du DÉVELOPPEMENT DURABLE dans le secteur de l’agro-alimentaire. Plus largement, elle explique que lorsque le DÉVELOPPEMENT DURABLE se définit en dehors de toute considération des requérants (les ONG), l’entreprise s’expose à une mobilisation sociale.
Argumentation
Le secteur de l’agro-alimentaire propose sa propre définition du DÉVELOPPEMENT DURABLE, en dehors de toute considération des ONG, ce qui a suscité des mobilisations, en l’occurrence lors de la diffusion des OGM. L’auteur analyse cette forte mobilisation en combinant la théorie des parties prenantes avec la théorie néo-institutionnelle.
Or l’utilisation de la théorie des parties prenantes peut difficilement dans ce cas rendre compte des interactions entre plusieurs parties prenantes, c’est la théorie néo-institutionnelle qui permet de saisir l’impact institutionnel des stratégies menées par les ONG.
Sa méthode repose sur l’analyse empirique du processus évolutif du mouvement social anti-OGM en se basant sur un recueil de données de différents supports (journaux « France Agricole/Le monde + sites internet » Inf’OGM/Associations de consommateurs/syndicats MODEF/Coordination rurale/FNAB) : elle définit ainsi les 2 conceptions opposées du DÉVELOPPEMENT DURABLE.
Principales étapes de l’argumentation ; Analyse des relations