Economie marchande, mercantilisme et physiocratie (xvi-xviiième)
Objectif du chapitre ; construire une réflexion sur les systèmes pré-capitalistes.
1/ La société jusqu’au XVIIIème siècle
A- Les structures sociales
La société sous l’Ancien Régime
• Durant l’Ancien Régime, trois ordres dans la société français, le clergé, la noblesse et le Tiers-Etat. Les privilèges existaient en fonction, de l’appartenance à un ordre, concrètement le clergé et la noblesse ne payaient pas d’impôts. Donc la pression fiscale était supportée par le seul Tiers-Etat.
• A cette époque, dans la société féodale, les hommes ne sont pas d’Homo Oeconomicus c'est-à-dire un individu doté de rationalité, libre de ses choix, dans un monde sans hiérarchie. La société féodale va à l’opposé de ce schéma, les individus appartiennent à des réseaux de relations, dont particulièrement les relations d’asservissement, relation de contraintes mais aussi d’avantages. En effet à l’époque les maîtres protègent leurs subordonnés.
• L’Eglise prend un place centrale dans l’assistanat des personnes exclues du système (et il y en a beaucoup à cette époque).
• Alexis de Tocqueville lors d’un voyage au Etats-Unis (1831), est choqué par la structure de la société américaine qui lui apparait totalement lâche, sans contrainte.
L’économie sous l’Ancien Régime
• De plus à l’époque l’économie était peu monétarisée, les échanges marchands ne se faisaient grâce aux lettres de changes. L’autoconsommation est la règle et les revenus du Roi et des seigneurs sont en nature. La notion d’épargne en vue de l’investissement est totalement absente de leurs réflexions.
• Il existe deux priorités à l’époque
- la stabilité économique au sens ou la production reste stagnante, les investissements de base se font dans l’agriculture
- l’intervention de l’Etat dans l’économie, parce qu’il se devait d’empêcher les soulèvements dans les villes → stabilité sociale
Edit de Villers-Cotterêts (1539) →