Economie
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12.01 avril Enseignement supérieur & Recherche
Dans une économie tournée vers les services, la recherche industrielle française reste dynamique d’investissements d’avenir, les aides à l’innovation ou encore le développement de l’économie numérique sont parmi les mesures qui visent à la réalisation d’un tel objectif. Les comparaisons internationales soulignent l’importance du secteur privé pour atteindre cette cible de 3 % du PIB.
L’effort de recherche des entreprises varie fortement d’un pays à l’autre au sein de l’OCDE : il a ainsi atteint 2,80 % du PIB en
Finlande en 2009, 1,91 % en Allemagne,
1,39 % en France ou 0,86 % aux Pays-Bas
(graphique 1). L’effort de recherche du secteur public, qui recouvre l’État, les associations et l’Enseignement supérieur, représente entre 0,8 % et 1,0 % du PIB
En 2009, les travaux de recherche et de développement (R&D) effectués en
France ont atteint 42,7 milliards d’euros
(Md€). Ce montant représente l’ensemble des dépenses – frais de personnel, frais de fonctionnement et dépenses de capital – associées aux travaux de R&D. L’effort de recherche, qui rapporte ces dépenses au produit intérieur brut (PIB), s’est élevé à 2,26 % du PIB, soit son niveau le plus haut depuis 1996.
Dans le cadre de la Stratégie Europe 2020, la France s’est engagée à poursuivre son action pour que les travaux de R&D réalisés sur son territoire atteignent
3 % du PIB d’ici 2020. Le programme
graphique 1 - Effort de recherche de différents pays de l’OCDE, 2009 (en %)
4,0
Effort de R&D du secteur privé
Effort de R&D du secteur public
3,5
Objectif de la Stratégie Europe 2020 : 3 % du PIB
3,0
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
Source : OCDE, Principaux indicateurs de la science et de la technologie, janvier 2012
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