Edgar morin conférence
L’objectif de la conférence réalisée par Edgar Morin, sociologue et philosophe français, était de mettre en évidence le manque de communication entre les disciplines, les conséquences qui en découlent et d’y proposer des solutions.
Son argumentation va s'appuyer sur deux exemples: la connaissance de la connaissance puis la nature de l'être humain.
Tout d’abord, c’est l’augmentation des connaissances qui a impliqué le développement des disciplines. Le problème est que ces dernières sont compartimentées si bien qu’un sujet complexe et global, qui nécessiterait le concours de plusieurs de ces disciplines, pourrait se voir «dissout» dans chacune d’elles voire complètement désintégré.
Le premier problème est que la connaissance ne s’interroge pas sur elle-même alors que les théories, les idées, les pensées sont des traductions et des reconstructions réalisées par l’esprit humain. (Nos simples perceptions des tailles en fonction des distances sont automatiquement traitées dans notre cerveau par le mécanisme de la constance perceptive.)Ainsi, comme toute traduction, la connaissance est sujette aux erreurs.
Par ailleurs, la connaissance subit inévitablement une empreinte culturelle inhérente à toute société. Ce qui, par le passé, a eu souvent pour effet un rejet des idées nouvelles alors considérées comme déviantes. (le début du Christianisme, la découverte de l’ADN, la révolution Copernicienne, etc.)
En outre, nous pouvons être possédés par une ou plusieurs idées. Auquel cas le seul moyen de le réaliser est de se retrouver confrontés à des idées critiques.
Se pose ensuite la question: qu'est-ce que la connaissance pertinente ? Elle ne dépend non pas des aptitudes à formaliser ou à mathématiser un problème mais des aptitudes à le contextualiser. Par exemple, en sciences économiques un problème n'est pas uniquement lié à l'économie. Il serait intéressant de l'analyser à travers le prisme de la sociologie ou de