Einstein, comment je vois le monde
La première phrase, « Ma condition humaine me fascine » du texte a étudier, extrait du premier chapitre, de l’essai de Albert Einstein, Comment je vois le monde, et publié pour la première fois en 1934, est une sorte de très court résumé de l’œuvre. Cette phrase représente la pensée d’Einstein et oriente tout l’essai. Ce texte est une réflexion sur la condition humaine et sur la traduction personnelle de cette condition.
La vision idéaliste ainsi que les valeurs d’Einstein sont-elles compatibles avec le monde dans lequel il vit ? Nous aborderons en premier lieu son idéal et sa vision d’un monde meilleur, puis comment peut-il se fondre dans la société avec de tels idéaux.
I/Son idéal, sa vision d’un monde meilleur :
1/Einstein possède de nombreux idéaux :
- « J’imagine accessible et souhaitable pour tous, en leur corps et en leur esprit, une vie simple et naturelle » Il a un idéal de vie qu’il souhaite à tout le monde.
- « le bien, le beau, le vrai. » qu’il met en parallèle avec des buts dérisoire : la richesse, la gloire, le luxe.
-amour fort pour la justice, pour l’engagement social, pour le vertu républicaine.
2/ L’auteur met l’accent sur le sens de l’existence :
- indissociable des relations humaines - « jamais considéré le plaisir et le bonheur comme une fin en soi » Il dit que ce n’est pas le sens de sa vie.
II/ Comment Einstein se fond-il dans la société avec de tels idéaux
1/Intégration à une communauté :
- « Ma condition humaine »
- « intégralement tributaire du travail des vivants et des morts »
- « en tant qu’homme… »
- « Je me sens lié à l’État, à la patrie, à mes amis, à ma famille »
Il se rattache à l’humanité présente et passé. 2/Solitude d’Einstein, éloignement :
- « solitude »
- il se distingue des « individus réduits à des