El desdichado
Intro. Avec les différentes étapes : - accroche générale - présentation de l’auteur, de son passé militaire, de son mvt littéraire, de son œuvre et du passage à étudier (arrivée d’un jeune homme sur une scène de bataille à laquelle il ne comprend rien, du fait de sa jeunesse et de sa naïveté) - mise au jour de la problématique c’est-à-dire de l’angle d’attaque pour étudier l’extrait : entre le réalisme de la scène et la vision d’un perso qui n’a pas sa place ici. - annonce du plan précise et sans lourdeur.
1. LA DESCRIPTION REALISTE D’UNE SCENE DE GUERRE a- Une scène historique (au cœur de la bataille de Waterloo)
Les forces en présence : Français et Anglais, généraux, hussards, vision du maréchal Ney. Cf. : champ lexical d’une scène de bataille militaire (« général », l. 4 ; « l’escorte », l. 14, « les habits rouges » → métonymie désignant les fantassins anglais, « soldat », l. 14, « maréchal des logis », l. 16, « maréchal Ney », l. 25, « fameux prince de la Moskova », l. 27) + références à un cadre historique précis, celui de la bataille de Waterloo (1815). b- Une description particulièrement réaliste Le lecteur, à l’image du narrateur, est plongé au cœur d’une bataille historique décrite avec une certaine précision. → Violence du feu, bruit des canons : « lui cria le général », (l. 4), « tapage devint tellement fort » (l. 5), « ce bruit qui lui faisait mal aux oreilles » (l. 7), « ils criaient » (l. 12), « lui cria le maréchal des logis » (l. 16). Le bruit rendu contribue au réalisme de la scène et rend cette scène vivante. → Une vision d’horreur : nombreuses références au sang et aux cadavres qui jonchent le sol : « ce champ était jonché de cadavres » (l. 8), « Les habits rouges ! » (l. 9), « cadavres » (l. 10), « ces malheureux habits rouges » (l. 11) + registre pathétique même si c’est ici volontairement exagéré : « malheureux blessé» (l. 15), « ils criaient évidemment pour demander du secours » (l. 12),