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Doc.

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Entre le 27 octobte et le 17 novembre 2005, une série d'événements ont défraye la chronique. Pour nommer cet épisode, Ies médias ont parlé d'émeures, d'insurrecdons urbaines... voire de guerre civile ! 1...] Tout est parti d'un incident : trois jeunes rentraient à qied d'un match de footbail à Livry-Gargan (93) quand ils croisèrent dautres jeunes qui s'enfuyaient, poursuivis par la police. Se sentant menacés, ils se sont mis à courir et r classe

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des

rciales ,, re 2001.

sont allés se réfugier dans un transformateur, or] iis furent éiectrocutés. [,..]
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s'ensuivit rlne vague d'émeutes qui secoua les deux

départements de Seine-Saint-Denis et du Val-d'Oise, pour ensuite s'étendre à tout ie territoire français. Bilan :
1O OoO voirures et 30 000 poubelles incendiées, tout comme plusieurs centaines de bâtiments publics (surrout des ècoles), mais aussi des caillassages de voitures de police ou de pompiers. Face à la violence, 1e ministère de l'Intérieur a réagi, provoquant plus de 5 000 gardes à vue et 800 mises sous êcrou.
Résis Meyran, "

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Doc.2

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Au-de§;à de §'æssËdernt

Au-delà de l'aspect accidentel, on repère une structure qui a favorisé l'apparition des émeures. Les villes les plus touchées par les émeutes étaient les plus Pauvres, et la part des jeunes au chômage, comme des jeuaes de moins de 20 ans, très importante : dans ces quartiers, Ie taux de chômage avoisine les 30 o/o à 4A a/o en moyenne pour les jeunes, et si on prend les non-diplômés, on dépasse 5A a/o chez les moins de 30 ans I [...]
La quesdon de ia ségrégation est centrale [...]. Les émeutes de novembre eurent lieu dans les ZUS (zones urbaines sensibles), où la part de populations issues de l'immigration est plus importante [...]. Le sentiment de ségrégarion se fonde sur un fait réel, ia concentration
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