Emile ou de l'éducation
Lettres Persanes, Montesquieu
Montesquieu de son vrai nom Charles-Louis de Secondat. Il devient avocat et épouse une protestante. En 1721, il publie Lettres persanes un roman épistolaire (publié anonymement à Amsterdam). Ce livre parle de Persans qui partent de Perses (l'Iran actuel) et comme se sont des étrangers, ils peuvent se moquer de tout. Il a aussi écrit en 1748 De l'esprit des lois.
Les Lettres persanes est un ouvrage épistolaire qui critique le clergé, la répression et les rites religieux.
Il s'agit de la fin de la lettre 46. Un personnage « Usbeck » qui fait part à son correspondant des comportements religieux qui l'étonnent, dans la première partie de la lettre.
On étudie la seconde partie de la lettre qui est un apologue (texte qui a une thèse à défendre). L'apologue met en scène un homme dérouté et perdu dans la multiplicité des rites religieux. Il cherche la meilleure façon de s'adresse à Dieu.
Projet de lecture : montrer comment ce texte condamne les rites religieux parce qu'ils sont de nature à éloigner le croyant du véritable sens de la religion.
I. La multiplicité des rites
A. Une rhétorique de la diversité
Il y a un jeu des pronoms et des adjectifs « l'un ; l'autre » et une tournure à la ligne 7 de la phrase avec « il y en a qui.. ».
Il y a une utilisation du singulier qui renvoie au pluriel avec « chaque homme » (l.3) qui désigne en réalité tous les hommes. Il en est de même pour « je ne sais quelle langue « (l.4) et « posture (l.5).
Il utilise aussi des pluriels « trois hommes « l(.9), « d'autres soutiennent que » (l3) et « toutes ces choses » (l.16).
La locution adverbiale « sans cesse » (l.2) donne l'impression d'un problème qui se manifeste continuellement puis avec « toujours » c'est un problème récurrent.
Il y a une multiplication des subordonnées compétitives causales qui montrent que tous ces rites n'arrêtent pas d'exiger plein de choses. Aux lignes 12 et 13 « parce que... parce