Entrepreunariat chez les jeunes français : la faute du système éducatif français ?
Aujourd’hui, peu de chiffres officiels, seuls des constats troublants.
Tout d’abord il faut souligner la spécificité de l’enseignement scolaire Français. Contrairement à de nombreux autres pays, la France se caractérise par un enseignement particulièrement général. Si ceci est loin d'être une mauvaise chose, élevant le niveau culturel de la nation, faisant des Français l’un des peuples les plus instruits de la planète, cet aspect comporte également de forts inconvénients, notamment en ce qui concerne l’entrepreunariat chez les jeunes.
En effet cet enseignement général n’est pas professionalisant. Lors des premières années passées dans l’enseignement supérieur, le même scénario se perpétue. Alors que les Allemands disposent d’un collège professionnel dès 11 ans, la plupart des étudiants Français en Bac plus un et plus deux sont encore en train d’étudier uniquement des matières généralistes en tout genre.
Comment dès lors pouvoir créer son entreprise sans les connaissances nécessaires ? Sans savoir établir une étude de marché ou un business modèle? La réponse est bien simple...
Dans une société ou l’importance du diplôme est primordiale, les jeunes préfèrent également se consacrer davantage à leurs études plutôt qu’à monter une entreprise (laquelle à trois chances sur cinq de faire faillite durant les cinq premières années en France) Comment faire le grand pas s’il vit avec la peur de se retrouver au chômage quelques années plus tard sans qualifications ?Voici un autre problème non résolu par le système éducatif actuel dans lequel par exemples les formations en alternances ne sont que très peu plébiscitées.
Le système éducatif Français ne favorise pas non plus la prise de risque. En France le principal exercice du secondaire reste la dissertation, manoeuvre ô combien normée. Pas de place à la créativité ni à l’originalité. Pas