ESPACE, MOUVEMENT ET SON
DANS LA SCULPTURE DE LA SECONDE MOITIE DU XXEME SIECLE
(quelques points d'appui)

Dès le début du vingtième siècle, l’histoire de la sculpture présente une large variété qui oscille entre les limites extrêmes du matériel et de l’immatériel. Dans la seconde moitié de ce même siècle, les pratiques des environnements et des installations, la prise en compte de la nature, la mise en mouvement ou encore l’usage du son confirment la difficulté de définition d’un genre. À partir de quelques exemples significatifs, l’étude portera sur les divers phénomènes liés à l’espace, au mouvement et au son, qui dans la période indiquée, sollicitèrent diversement le corps et la perception du spectateur.

Problématiques possibles :

En quoi le mouvement et le son ont-il participé à l'élargissement du genre de la sculpture ?

Comment le mouvement et le son ont-ils redéfini la place du spectateur et sa relation à l'œuvre ?

Comment espace, mouvement et son participent-ils à la réactualisation de la notion d'« art total » (Das Gesamtkunstwerk, Richard Wagner) ?

Comment le mouvement et le son posent-ils la question de la matérialité de l'œuvre ?

Comment la présence de l'espace, du mouvement et du son réels a-t-elle modifiée le rapport au temps de perception de l'œuvre ?

Sources : – la mode des objets automates au XVIIIe siècle et l'invention des appareils d'enregistrement du son au XIXe siècle – les recherches scientifiques d'Etienne-Jules Marey (Moulage de plâtre – Envol du goëland) et Eadward Muybridge, dont les recherches précèdent l'invention du cinématographe et influenceront de nombreux artistes – les assemblages cubistes de Picasso, (Guitare, 1912) – Duchamp (Roue de bicyclette, 1913) – les sculptures futuristes de Boccioni (Formes uniques de continuité dans l'espace, 1913) les expériences bruitistes de Russolo (Intonarumori 1913) – les recherches de l'Avant-garde russe (Tatline, Monument à la