Le document soumis a notre etude est un article extrait du journal espagnol « El Pais » datant du 19 septembre 2010 rédigé part Miguel Angel Garcia Vega. Il traite du marché du tourisme de croisières. Le but de cet article est de montrer le developpement rapide de ce type de tourisme en Espagne et les contraintes auquelles doivent faire face les differentes compagnies pour rester dans « la compétition ».
Les demandes pour des voyages en bateaux de croisière augmentent de plus en plus en Europe, bien qu’elles restent moins importantes qu’aux Etats-Unis. Ce secteur ne semble pas connaitre la crise et on observe, notamment en Espagne, une augmentation très rapide des demandes de départ. Ainsi, d’après certains pronostiques, l’Europe est le continent le plus favorable a un développement exponentiel du marché du tourisme en croisière. Les compagnies navales américaines et européennes veulent toutes une part de ce marché en pleine expansion et propose chaque année de nouveaux bateaux et départs pour sillonner l’Europe. Pour rester dans la compétition les compagnies misent sur deux éléments qui attirent les touristes : une flotte récente, moderne, et de nombreux nouveaux points d’embarquement. Voila pourquoi avoir un gros budget est nécessaire (les bateaux coutent en moyenne 500 millions d’euro), et les petites et moyennes compagnies navales se voient exclues du marché et cantonnées à des activités plus modestes (balades locales et expéditions nationales). Bien que l’industrie du tourisme sur croisière soit en rapide évolution en Europe les compagnies doivent faire face à de nombreux défis : l’augmentation du prix du pétrole, les préjugés de la population (croisières chères, ennuyantes, fréquentées uniquement part les personnes âgées) et le phénomène de « l’attraction estivale » ( les touristes, majoritairement intéressés part des départs durant l’été laissent un « vide » le reste de l’année dans cette activité) ; pour entrer dans le top 3 du marché européen des