Essai de dissertation sur la peine de mort
Marina
6B
Dissertation :
« Rétablir la peine de mort permettrait aux citoyens de vivre dans une société plus sure et plus juste ? »
Etant donné la délinquance et la violence omniprésente dans notre société actuelle, il est peut-être arrivé à certains d’entre nous de se poser des questions telles que : « La justice est-elle vraiment à la hauteur ? Est-il normal de vivre dans un climat d’insécurité (selon le lieu où nous vivons), et est-ce que tout cela ne se résoudrait pas par la peine de mort ? » Les avis à ce sujet sont partagés. Certains diront que la peine de mort empêche la récidive et qu’elle protège la société des individus dangereux. D’autres diront qu’elle ne permet pas de marche arrière possible dans le cas d’une erreur judiciaire et qu’elle va à l’encontre du respect des droits de l’homme.
Tout d’abord, une estimation du taux de récidive dans les pays occidentaux montre qu’au bout de 15 années de sortie de prison, au moins 24 % des auteurs de crimes et délits sexuels sont de nouveau condamnés pour les mêmes faits. Ce taux est inférieur à la réalité puisqu’il ne tient pas compte des viols non élucidés. La peine de mort si elle était de rigueur aurait pu empêcher ces 24 % de récidive et sûrement éviter à des femmes de se faire violer par des individus déjà passés entre les mains de la justice et n’ayant pas retenu la « leçon ». Prenons plus précisément l’affaire de Michel Fourniret, pédophile et tueur récidiviste, il a été arrêté une première fois et libéré 3 ans après en octobre 1987. C’est là qu’il va alors s’installer avec sa compagne qui l’aidera à commettre les 9 meurtres et enlèvements qui suivront avant sa deuxième arrestation en 2003. Il est évident que si cet individu dangereux avait été condamné à mort lors de sa première arrestation il lui aurait été impossible de nuire à nouveau. De plus, mettre à mort les criminels, endiguerait le problème de la surpopulation des prisons et permettrait des économies aux contribuables