Essaie sociologie
SOCA2
000348475
Essai de Sociologie II
Chargé de cours: Andrea Rea
SOCA-D-202
Université Libre de Bruxelles
Faculté des Sciences sociales et politiques
Département des Sciences sociales – Année 2012–2013
Dans le livre Jeunes à perpète[1], A. Rea et C. Nagels retracent et analysent l’évolution de la jeunesse et la vision que la société et ses institutions portent sur elle au cours de ces dernières décennies. Une des thématiques abordée est celle du chômage et de la précarité. En effet, en Belgique, de nouvelles politiques sociales, inscrites dans le cadre des stratégies européennes, ont été mises en place à la fin des années 90 afin de contrecarrer le chômage chez les jeunes et de leur permettre de trouver un emploi plus rapidement et plus facilement. Le succès est tout à fait relatif et critiquable car, malgré une légère baisse du chômage, les problèmes auxquels font face les jeunes n’ont pas disparus et se sont déplacés. Ceci menant certains jeunes vers une nouvelle forme de précarité.
Dans une période de construction économique et financière de l’Union Européenne, le gouvernement belge mis en place en 1999, dans ses mesures concernant l’emploi, de nouveaux plans en matière de chômage, de revenus d’inactivité, de stages d’attente, de formations et de politiques d’embauche pour les jeunes. En effet le chômage chez les jeunes en 2002 était de 17,7%. Après une période de chômage de 6 mois, ces plans obligent les jeunes à suivre une activité ou une formation dans des institutions d’état afin d’acquérir de nouvelles compétences et de l’expérience. De plus et via le Plan Rosetta, l’Etat oblige les entreprises aussi bien privées que publiques d’embaucher des jeunes à raison de 3% de leur effectif de personnel.
La concéquence de ces nouvelles stratégies réside dans le fait que les jeunes sont soumis à de plus en plus de pression de la part de