Essais de théodicée , leibniz
PCSI
Peut-on penser comme Leibniz, que l’on veut parfois un mal pour empêcher de plus grands maux ou pour obtenir de plus grands biens ?
Selon Leibniz et d’après ses Essais de théodicée, Dieu, parfait créateur, a retenu ce monde qui est le notre, avec tous ses maux, ses souffrances et peines, car il se trouvait être le meilleur, le meilleur des mondes parmi tous ceux imaginables. Leibniz soutient l’idée que l’être suprême prônait le bien, par conséquent le meilleur, et qu’il ne voulu point le mal absolu, mais simplement le mal physique comme sanction à toute faute, à tout péché. Ainsi, il est possible de se demander si nous aussi voyons parfois la mal comme un moyen « d’empêcher de plus grands maux ou pour obtenir de plus grands biens ». Cette affirmation soulève un paradoxe, et implique une relation entre le bien et le mal. Ces deux idées constitueront deux axes d’analyse. Mais en préambule nous expliciterons le point de vue de Leibniz. Afin d’étudier au mieux ces deux problèmes posés, ainsi que ce qui pousse le philosophe à défendre cette thèse qu’au travers d’un mal le bien peut être crée, nous nous appuierons sur les œuvres au programme, c’est à dire la pièce de théâtre tragique Macbeth écrite par Shakespeare, le roman Les âmes fortes de Giono ainsi que La profession de foi du vicaire savoyard, ouvrage imaginé par Rousseau.
Nous avons tous vécu une ou plusieurs situations dans lesquelles il s’est avéré qu’un mal, un préjudice pouvait empêcher un mal d’une plus grande ampleur, et par conséquent faire le bien, ou que ce mal pouvait directement conduire à un bien. En effet, comme Rousseau dans la profession de foi, Leibniz pense que Dieu agit intelligemment en voulant le bien. De ce fait, pour Leibniz le mal fait partie de ce meilleur des mondes choisit parmi tous les mondes possibles et imaginables par le divin créateur. Ce monde doit contenir une certaine quantité de mal, et ce mal contribue à former un tout, un tout se