SUJET: ETHIQUE DES AFFAIRES.

Une affaire peut être soit une transaction soit une entreprise industrielle ou commerciale. L’entreprise, pour produire des biens et fournir des services, consomme des ressources matérielles, informationnelles, financières et humaines. De plus, elle doit concilier les intérêts des parties prenantes telles que: actionnaires, créanciers, l’Etat, employés, fournisseurs, clients, banques et la communauté. Vu les scandales financiers de fraude excessive, de cupidité, de malhonnêteté et de corruption constituant un problème mondial que l’on cherche à éradiquer, les entreprises sont comme les êtres humains, elles n’ont pas de comportement moral consistant.
Par conséquent, pour assumer sa responsabilité croissante et honorer ses obligations en toute équité et transparence, elle doit suivre constamment sa boussole morale qu’est : L’ETHIQUE DES AFFAIRES.
Puisque l’objectif principal de toute entreprise à but lucratif est de maximiser le rendement des actionnaires, est-ce qu’en poursuivant ce but, l’entreprise n’enfreint aucune règle d’éthique des affaires quant à ses droits et devoirs vis-à-vis des parties prenantes ? La réponse à cette éminente question requiert d’une part, la définition de l’éthique des affaires et d’autre part, l’analyse minutieuse des règles d’éthique des affaires dans les différentes fonctions de l’entreprise comme : fonction production, fonction marketing, fonction finance et fonction administrative.

A) LA DEFINITION DE L’ETHIQUE DES AFFFAIRES.
Le dictionnaire LARROUSSE édition 2010 définit l’éthique comme la partie de la philosophie qui étudie la morale ou toutes règles morales choisies par quelqu’un pour guider ses actes voire sa vie. Donc, du point de vue de l’entreprise, l’éthique des affaires est l’ensemble des règles et principes moraux régissant toutes les activités de l’entreprise ainsi que ses droits et ses devoirs envers les parties prenantes. Aussi parle-t-on de deux tendances