Etude de marché du chocolat
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Le marché du chocolat I L’offre II La demande Définition : Le secteur de la chocolaterie et de la confiserie regroupe à la fois la fabrication de demi-produits de confiserie (beurre, masse, couverture et poudre de cacao), l’élaboration de produits finis à base de cacao (tablettes, confiserie), ainsi que la production de confiserie de sucre (bonbons, gommes, fruits confits). Les produits finis du secteur sont surtout destinés aux ménages, alors que les industriels de la chocolaterie, biscuiterie, pâtisserie, boulangerie forment l’essentiel des débouchés des demi-produits. Les circuits de distribution des produits finis sont multiples, les consommateurs pouvant acheter leur chocolat dans les grandes et moyennes surfaces, tabacs, boulangeries, épiceries… Retour en haut de la page {text:bookmark} {text:bookmark} I L’offre Les acteurs En dépit de la domination de quelques grands groupes multinationaux, cette activité conserve un caractère artisanal. En effet, plus des 3/4 des chocolatiers confiseurs sont des artisans (moins de 10 salariés). De même, parmi les firmes employant plus de 10 personnes, les 2/3 comptent moins de 50 salariés. Néanmoins, le poids économique des entreprises de plus de 500 personnes est prédominant, celles-ci générant 55 % du CA et de la VA du secteur. À moyen terme, la concentration ne devrait pas s’intensifier de façon significative, d’autant que le potentiel de cibles pertinentes s’est beaucoup réduit. On peut noter trois catégories d’industriels : -Les intervenants travaillant le cacao depuis sa récolte jusqu’à l’élaboration de produits semi-finis tels que CACAO BARRY. -Ceux contrôlant l’ensemble de la filière, de la récolte jusqu’aux produits finis tels que NESTLE ou KJS. -Les fabricants artisans, les plus utilisateurs de produits semi-finis et réalisant des articles de consommation grand public. Les intervenants de la chocolaterie confiserie (sauf KJS et NESTLE) apparaissent relativement spécialisés