Aprs le 16 mai, la plupart retrouvent petit petit leur activit normale Une nouvelle clientle merge sur le march La baisse de la TVA na pas modifi les prix des menus Crise gnrale, baisse du tourisme daffaires, attentats du 16 mai, autant dvnements que redoutaient les restaurateurs casablancais. Si les restaurants ont vu fondre leur frquentation aprs les attentats, ils sacheminent peu peu vers leur activit normale.Les plus touchs sont les grandes tables qui ont perdu de 30 35 de leur chiffre daffaires depuis les vnements du 16 mai. Cest le cas du Cabestan, carrefour dhommes daffaires et chefs dentreprise la mi-journe, qui reprend petit petit. Les gens ne sortaient plus aprs les attentats, observe la grante, la clbre Mme Viot. Les quelques touristes indpendants se font rares. La reprise est lente et la clientle du restaurant sest remise difficilement des vnements du 16 mai, confie-t-elle. Joe Kadoch, grant du Positano, constate que les habitudes ont littralement chang. Les gens aiss ne sortent plus comme avant, ils organisent des soires et des rceptions domicile (), alors que les petites bourses trouvent leur compte dans les petites enseignes. Aux problmes conjoncturels sest greffe larrive dune concurrence trs agressive de restaurants moyenne gamme. Casablanca a observ une explosion de restaurants bon march au cadre agrable et bien frquents, reconnat le grant du Positano. Trs en vogue, les restaurants italiens affichent complet midi comme le soir. Ils attirent pour leur carte de plats lgers (ptes et pizza) et des prix comptitifs. Mounir Lahlou, grant et propritaire de la Toscana, se flicite de la fidlit de sa clientle. Certains viennent 3 ou 4 fois par semaine, la frquentation est htrogne hommes daffaires et banquiers midi, jeunes et familles le soir. Son secret la qualit de laccueil, le service et les prix. A la Toscana, on peut manger 100 dirhams, voire moins, soutient Mounir Lahlou. Pour ltablissement, le 16 mai na t laffaire que dune semaine. Aprs une