etudiant
HISTOIRE DU PROCHE ORIENT CONTEMPORAIN
Exposé : bibliographie, plus plan.
Thème 1 : La question d’Orient dans la seconde moitié du 19e siècle
I QUESTION D’ORIENT
Question de l’orient : ensemble des problèmes qui ce sont posés aux grandes puissances européennes dans les Balkans, en Méditerranée orientale, et Afrique du Nord, dans la presqu’île arabique et dans la région du Golfe Persique du fait du déclin de l’empire ottoman, à partir de la 2e moitié du 19e siècle. Cette question est uniquement une question pour les occidentaux, embarrassés par la chute de l’empire ottoman. Son déclin a vraiment débuté dans les années 1840.
Cette question présentait deux volets complémentaires :
Le sort de l’empire ottoman en tant qu’état : que faire si l’empire était supprimé ?
L’avenir des minorités ethniques et religieuses vivant en son sein.
1) Déclin de l’empire Ottoman
Par son importance stratégique, la Méditerranée orientale dominée par les Ottomans a provoqué les convoitises des grandes puissances qui cherchaient à se partager l’empire du sultan. Malgré les tentatives de réformes connues sous le nom de Tanzimat, celles-ci sont restées faibles et sont apparues incapables de remédier à la décomposition qui rongeait l’empire ottoman de l’intérieur ainsi qu’aux pressions européennes qui l’asphyxiaient de l’extérieur. Les grandes puissances appelaient l’empire Ottoman « l’homme malade », mais ne parvenaient pas à s’entendre sur son partage. Elles craignaient que l’une d’entre elles (la Russie) annexe la majeure partie du territoire, ce qui aurait brisé l’équilibre des forces en Europe (thème capital en Europe). Les grandes puissances européennes ont donc préféré recourir à un palliatif pour prolonger l’existence de l’empire. Elles n’ont pas hésité cependant de l’amputer de certaines provinces périphériques :
Algérie par la France en 1830
Tunisie par la France en 1881