Rester en vie pour souffrir ?

C'est en cette matinée du 21 novembre 2012 que le programme radio Question du jour, présenté par Mme Banchi, nous fait encore une fois cogiter sur une question épineuse. En la compagnie de Mme Bianchi, infirmière en soins palliatifs, Dr.Oulie, docteur en médecine et de Mme Ambraisse et Mme Scharwatt, citoyennes française; que le débat s'est mené. La question au centre de toutes les attentions L'euthanasie active peut-elle être légalisée en France aujourd'hui ? Afin qu'il n'y ait aucune ambiguité sur le terme d'euthanasie, Mme Banchi a discocié l'euthanasie passive qui consiste à un arrêt de tout traitement fondamentaux, et le suicide assisté qui est un environnement et des moyens donné au patient pour mettre fin à sa vie; de l'euthanasie active où un tiers administre la mort à une personne condamnée par la maladie.

En premier lieu Mme Banchi a orienté la question sur le point de vue de la religion, Mme Bianchi met en évidence l'opposition des catholiques à cette pratique, qui va à l'encontre du pouvoir de Dieu de donner la vie et d'être l'unique à la reprendre. Cependant comme Mme Ambraisse le fait remarquer pourquoi Dieu qui est amour, voudrait-il que nous souffriames ? Pour les Boudhistes comme le souligne Mme Scharwatt, la souffrance soulagée par un tel geste ne sera que reportée dans une autre vie. Pour le Judaïsme et l'Islam il n'est encore une fois pas question de pouvoir choisir de se donner la mort. La religion n'ayant plus la même place dans la société qu'aupravant et ayant une potentialité énorme en terme d'interprétations, elle ne peut être le pivot du choix de légalisation de l'euthanasie active.
Qu'en est-il de la législation actuelle à ce sujet demande donc Mme Banchi. Ce à quoi l'infirmière Mme Bianchi répond par la loi du 4 mars 2002 sur les droits du malade qui oblige l'information du patient et interdit le maintient de la vie par des éléments artificiels et l'acharnement thérapeuthique. Cette loi est complété