Evolution parité homme/femme en politique
En 1936 les femmes accèdent pour la première fois à des responsabilités politiques nationale. En effet le 4 juin 1936, Cécile Brunschvicg, Suzanne Lacore et Irène Joliot-Curie sont nommées sous-secrétaires d’État (à l’Éducation nationale, la Protection de l’enfance et la Recherche scientifique). Également, le 30 juillet 1946, la Chambre des députés se prononce pour la sixième et dernière fois pour le vote des femmes, par 495 voix contre 0. De plus, en 1946 pour la première fois une femme accède au perchoir: Madeleine Braun (communiste) est élue vice-présidente de l’Assemblée nationale. Un an plus tard, en 1947 le gouvernement de Robert Schuman, Germaine Poinso-Chapuis est la première femme nommée ministre (de la Santé publique et de la Population).
La réforme de 1999 est relative à l’égalité entre les hommes et les femmes, en effet elle a permis d’introduire un principe selon lequel la loi favorise «l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives». Cette réforme avait pour but premier de donner une meilleure représentation des femmes en politique.
En 2000, le 6 juin, une première loi sur la parité est votée. Elle oblige chaque parti à avoir un nombre égal d’hommes et de femmes lors des scrutins de liste. Les partis ne respectant pas cette loi lors de la désignation des candidats auront une retenue sur leur dotation financière.
La réforme de février 2008 quant à elle, facilite l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats de conseiller général. De plus, cette réforme étend les remplacements automatiques qui avant n’avaient lieu seulement lorsque le poste devenait « vacant », en cas de décès, ou présomption d’absence. Désormais ce remplacement devient automatique également lorsqu’il y a démission pour cause de cumuls de mandats. Egalement, depuis juillet 2008, la loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux