le besoin d'agir sur la volatilité des prix dans le secteur de l'alimentation. Il est vrai que les prix n'ont fait qu'augmenter ces dernières années, au dépend des plus vulnérables.
Malgré tout, je voudrais rappeler à l'assemblée que la spéculation sur les denrées alimentaires n'est pas la seule cause de l'augmentation des prix. C'est la baisse de la production et le faible niveau de stocks, associés à l'augmentation de la demande qui entraine la véritable hausse des prix.

Il est vrai que la spéculation sur les denrées alimentaire a également son impact, c'est pourquoi le G20 a déjà réagis à la situation en proposant, en 2011, un plan d'action sur la volatilité des prix alimentaire et sur l'agriculture.
Ce plan d'action contient plusieurs points.
Le premier est l'augmentation de la production et de la productivité à travers la recherche et l'innovation.
Le deuxième est la création d'un système d'information (AMIS, système d'information sur le marché agricole) et d'un un suivi satellitaire de l'agriculture mondiale (GEO) pour aider à l'information sur les deux variables principales (la productions et les stocks).
Le troisième est le développement de la coopération internationale a travers un forum de réaction au sein même de l'AMIS.
Le quatrième est la création d'une « réserve d'urgence » pour facilité l'accès au crédit des plus vulnérables.

Comme l'assemblée générale peut le voir le G20 est déjà en mouvement. Indépendamment de cela, les Etats-Unis ont également déjà réagis en renforcent les limites de position et en fournissant plus d'information sur leur activités.

Pour conclure cette intervention, j'aimerai conseiller à l'assemblée générale de voter contre cette résolution qui n'assure en rien une baisse des prix. Comme on le sait tous, les prix sont extrêmement instable et une taxe sur les transactions financières pourrait avoir un effet complètement inverse et pousser encore l'augmentation des