Excipit de thérèse raquin
Thérèse Raquin est un roman d'Émile Zola qui a été publié en 1867. Ce roman est une œuvre naturaliste. Le naturalisme est un mouvement littéraire du XIXème siècle caractérisé par une puissante volonté de représenté le réel dans tous ses aspects. Des auteurs comme Émile Zola souhaitent donc présenter la nature humaine dans toute sa véracité. Emile Zola met en place les principes du naturalisme, car il considère que le roman a une valeur expérimentale.
Cet excipit entraine un réconciliation dans la mort.
D'emblée, Laurent et Thérèse comprennent les attentions de l'autre, les deux époux « se firent pitié et horreur ».
Le point de vue du narrateur dans cet excipit révèle les sentiments des personnages de l’extérieur, à travers leurs gestes et leurs attitudes : « Et brusquement Thérèse et Laurent éclatèrent en sanglots. Une crise suprême les brisa, les jeta dans les bras l’un de l’autre, faibles comme des enfants. » ; « Thérèse prit le verre, le vida à moitié et le tendit à Laurent qui l’acheva d’un trait. » Les époux sont à nouveau réunit en faisant voir qu’au moment de mourir, ils partagent les mêmes sentiments grâce à l'emploi du « ils » et des articles pluriel : « eux », « les ». Le lexique fait place à une enfance retrouvée : « éclataient en sanglots », « dans les bras l’un de l’autre », « faibles comme des enfants », « quelque chose de doux et d’attendri », « une consolation ». Au centre de l'excipit, le regard échangé est souligné par une focalisation : « un dernier regard, un regard de remerciement », et le dernier sentiment rapporté par le narrateur est la gratitude réciproque : « un regard de remerciement » autre indice d’un consolation dans la mort.
Dans cette première partie, nous avons pu voir que la mort de Thérèse et Laurent apportait en quelque sorte une réconciliation dans la mort, en effet, ils partagent à cet instant les mêmes sentiments et