Experience marocaine dans le domaine de captage des eaux pluviales
Introduction
Le concept de collecte des eaux pluviales existe, depuis jadis, dans les esprits au Maroc. Cependant, beaucoup d’efforts restent à faire afin de mobiliser le plus possible les ressources en eau difficilement mobilisables et par voie de conséquences, répondre à des besoins particuliers tant en milieu rural qu’en milieu urbain.
Le captage et la gestion durable des eaux pluviales a traditionnellement joué un rôle très important pour le Maroc, qui a connu beaucoup de techniques de captage et de retenue des eaux pluviales, tels que les terrasses, les metfias et les seguias, qui ont été développées, il y a des centaines d’années pour faire face aux irrégularités du régime pluviométrique du pays.
Ces techniques gagnent une nouvelle importance, non seulement pour réduire la vulnérabilité envers les sécheresses, mais aussi pour retenir les eaux et réduire les ruissellements qui contribuent aux crues et inondations. Les enjeux que pose aujourd’hui la rareté de l’eau militent pour la valorisation de ces techniques traditionnelles de captage des eaux pluviales et l’adaptation au contexte marocain des meilleures pratiques appliquées à l’échelle internationale.
La collecte des eaux pluviales au Maroc est une expérience très ancienne et riche. Elle touche à la fois l’irrigation et l’eau potable. Suivant l’échelle d’application, les techniques de captage des eaux pluviales au Maroc peuvent être scindées en deux :
* les techniques de macro-captage : * matfia ; * rhattara ; * épandage des eaux de crues ; * les retenues ; * les lacs collinéaires.
* les techniques de micro-captage : * lunaire ou semi-lunaire ; * billons en ligne de contours ; * terrasses et banquettes ; * les cuvettes ; * les billons ou sillons ; * les negarim ; * meskat ; * tabia ou rabta.
Les techniques précitées